La vie d’un pénis… ça se raconte

Chers Vagins,

Chers Clitoris,

Chers Anus,


Comme je vous l'ai promis, le moment est venu pour publier le journal de ma vie, et partager ainsi des histoires qui ont marqué mon existence... et dont vous étiez, un jour, les héros ;)


Ne vous inquiétez pas, je ne citerai jamais vos noms (d’ailleurs je les ai oubliés), mais vous allez vite vous reconnaitre ;)


Bonne lecture.


#1 Le commencement

Je suis né le 6 / 9 / 1969 à Tunis.

A ma naissance, et comme tout pénis qui se respecte, je pesais 1 g et je mesurais 3,5 cm, selon mon carnet de santé.
Je me portais bien, et j'étais, surtout, content d'avoir vu le jour, contrairement à mon maître qui n'a pas arrêté de pleurer, alors qu'il pétait la forme lui aussi !!!

J'oublierai jamais ce jour, et particulièrement, les mains et les caresses de la ravissante obstétricienne :) 


#2 La déception


Naïvement, je pensais que la naissance de mon maitre (qui est la mienne) est signe de liberté, je pensais que je serai enfin en contact direct avec l’air, je pensais que je ne vais plus être prisonnier du noir, mais, hélas, c’était le pire qui m’attendait!!

Pourquoi personne ne m’a parlé des couches ??!!





A cause d’elles, je passais des nuits à pleurer, causant ainsi d’innombrables dégâts sur la peau de mon maitre, qui n’arrivait pas à retenir mes larmes !!   


#3 Mes couilles

La vie dans le noir, sous  les couches et les culottes, était insupportable. Il n’y avait personne avec qui discuter et partager mes peines ! Je m’ennuyais… je m’étouffais… j’agonisais… et je commençais sérieusement à envisager le suicide, jusqu’à ce que  je  fasse la connaissance de deux « choses » qui étaient dans la même galère que moi, elles s’appelaient respectivement ; couille droite et couille gauche.  


Les sœurs « couilles » sont jumelles, elles habitent l’étage du dessous. Elles étaient tellement petites et discrètes que je ne me suis rendu compte de leur présence qu’à l’âge de trois ans !!

Et depuis, je n’ai pas arrêté de les irriter, leur cracher dessus, les insulter… je me prenais pour leur maitre vu ma position anatomique :)


Elles enduraient les pauvres, mais elles ne pouvaient pas réagir… elles étaient molles :D

Ma vie sous les culottes devenait moins lassante grâce à mes couilles.